Benoit Albert Claude
Un jour de paix en Palestine
UN JOUR DE PAIX EN PALESTINE
Oh mes champs d’oliviers, mes vergers millénaires
Oh mes arbres si fiers, aux racines éternelles
Oliveraie plantée comme un grenier en terre,
Rûmî de Palestine qui s’élance vers le ciel
Ton bois de résistance qu’ils veulent briser toujours
Arrachés par millions pour édifier un mur
qui repousse en soignant, sans cesse, ses blessures,
Oh bois de liberté qui grandit par amour
Un jour de paix en Palestine, comme un espoir futur
sans les balles et les coups, sans une meurtrissure
des sourires et des chants, un avenir affranchi
sans l’ombre d’un soldat dans la Cisjordanie.
Eau ! Force perturbatrice ! Que nos vies accompagnent
Eau, belle et souterraine qui flirte avec la terre.
Rivière de la peine qui descend des montagnes
et des petits cours d’eau glissant vers la mer.
Tu nous est si précieuse ! Et si préoccupante !
tu es notre ressource dont nous sommes privés
Eau impropre des puits, eau de Gaza qui manque
Tu es arme de guerre qui nous laisse assoiffés.
Un jour de paix en Palestine, comme un espoir futur
sans les balles et les coups, sans une meurtrissure.
A nos cotés des justes, en lutte de B'Tselem
dénonçant les colons hors de Jérusalem.
Oh terre des convoitises tout au long de l’histoire
paysans en keffieh résistant aux soleils
qui brûlent tous les champs, les vergers d’olives noires,
incendient les maisons d’un tourment sans pareil
Oh terre en poussière, oh terres emprisonnées,
totalement asséchée et pour autant fertile
pousses de blé coupés par des mains occupées
fatiguées à survivre, en servitude vile.
Un jour de paix en Palestine, comme un espoir futur
sans les balles et les coups, sans une meurtrissure.
Sans la violence des hommes, ici les femmes s’affairent
Elles élèvent et éduquent au beau milieu des pierres.