![portrait1.jpg](https://static.wixstatic.com/media/4f0597_1b2ba3efb98b4cce883e887a07000ad6~mv2_d_1630_1600_s_2.jpg/v1/fill/w_170,h_122,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/portrait1.jpg)
![portrait1.jpg](https://static.wixstatic.com/media/4f0597_1b2ba3efb98b4cce883e887a07000ad6~mv2_d_1630_1600_s_2.jpg/v1/crop/x_0,y_201,w_1630,h_1198/fill/w_181,h_133,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/portrait1.jpg)
Benoit Albert Claude
MA GUITARE
Paroles et musique Benoit Albert Claude
Je t’ai découverte tout en haut d’une armoire
dans le fond d’une chambre d’un vieux couple d’amant
qui t’avaient oubliée pour le lit doux d’un soir,
d’une nuit ou d’un jour, en leurs amours charmants
Je t’ai prise dans mes bras encore toute endormie
comme une étrangère seule et abandonnée
comme une Espagne en feu, fuyant la mort patrie
Federico en terre, sa poésie brûlée.
Et je t’ai accordée toutes mes attentions
Tu as pris mes deux mains, ton corps apprivoisé
nos vies en résonance pour jouer la passion
mes doigts courant après tes notes effrénées,
Ô ma guitare ! Ô ma guitare !
tu m’as donné une âme, je vole au gré des vents
tant je vibre tes cordes, dans un accord parfait.
tant je chante ton art, noire sous l’air du temps,
Ô mes tristes complaintes, mes berceuses à pleurer
J’ai épousé tes formes, douces et généreuses
j’ai rempli tout mon cœur de belles mélodies
j’ai chanté à tue tête, la liberté heureuse
à en perdre mon souffle, à en risquer la nuit.
que me frôlent les balles, que parlent leurs fusils
que demain meurent encore le chant des poètes
qu’à nouveau il torture, comme JARA au chili
je n’aurai plus la peur collé à tout mon être.
Ô ma guitare ! Ô ma guitare !
Qu’ils viennent pour me faire taire, ces tueurs d’utopie
ses enfants du silence, ses serviteurs aux dieux
je chanterai les maux bien mieux que l’infini
pour ceux qui sont muets, sans notre amour radieux.
Tu as porté ma vie, presque mieux qu’une mère
caressant tous mes rêves me donnant de la voix
même si bientôt là-bas, tombé au cimetière
je serai l’oiseau mort que l’éclair foudroie.
Qu’ils viennent alors qu’ils viennent, pour m’emporter, qu’ils viennent
un peu d’humanité s’est nourri de nectar
conscient de l’inconscient et encore plus humaine
qu’ils viennent encore, qu’ils viennent, j’ai semé ma guitare.
Ô ma guitare ! Ô ma guitare !
Our Clients
![](https://static.wixstatic.com/media/a3c153_1c21a3cd7c0947ce88d31a8eef96503a~mv2.png/v1/fill/w_100,h_100,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/5.png)
![](https://static.wixstatic.com/media/a3c153_18f1357650bc445092f511e9ca9ed710~mv2.png/v1/fill/w_100,h_100,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/4.png)
![](https://static.wixstatic.com/media/a3c153_55e9a7e84ab5470e851e20135735b170~mv2.png/v1/fill/w_100,h_100,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/3.png)
![](https://static.wixstatic.com/media/a3c153_8f40ef988e774bf68d7d402bbe334e8e~mv2.png/v1/fill/w_100,h_100,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/2.png)
![](https://static.wixstatic.com/media/a3c153_a701bcdd2cf641deba1dbf0dbe6c5487~mv2.png/v1/fill/w_100,h_100,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/1.png)