Benoit Albert Claude
De la terre à la lutte
enregistré au studio 89 à domicile
sauf "Les yeux d'Anbya" studio "RAS Production"
Paroles et musiques - Arrangements discrets
"Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous..."
J'ai tant besoin de tes baisers
J’ai tant besoin de tes baisers - pour croire encore au monde entier - J’ai tant besoin de tes caresses pour conjurer tout l’avenir - pour voir les hommes enfin sourire - emplis d’espoir et de sagesse - J’ai tant envie de la chaleur - de tout ton corps pour mieux rêver - à des humains tous colorés - par la palette du bonheur - J’ai tant besoin de tes baisers pour croire encore au monde entier - J’ai tant besoin de tes baisers - pour croire encore au monde entier - J’ai tant le goût de tes yeux claires - qui là me prie d’aller planter - où tombent les bombes, des oliviers - pour que demain, la vie s’éclaire - J’aime écouté ta voix sereine - ton âme emplie d’un chant d’amour - imaginer la terre un jour - la paix coulant de ses fontaines - J’ai tant besoin de tes baisers - pour croire encore au monde entier - J’ai tant besoin de tes baisers - pour croire encore au monde entier - J’aime ta beauté rayonnante - tes sourires, tes rires fleuris - qui disent le bleu d’un ciel trop gris - et toi qui danse dans la tourmente - J’aime ton cœur si généreux - ta compassion, tes mains ouvertes - comme si partout l’herbe était verte - et les enfants toujours heureux - J’ai tant besoin de tes baisers - pour croire encore au monde entier.
Autres inédits
Plus les larmes coulent
Plus la France en fureur, se vautre dans l’histoire, ses chiens de garde chassant les oiseaux de passage, plus ses leaders rugissent en pleine nuit et brouillard, guidant d’un pas de loup de blancs moutons bien sages. Plus leurs maîtres opulents se sentent au paradis, leurs fortunes intouchables bâties sur la misère. Plus leurs valets nous servent toutes leurs salmigondis, endormant les quidams, bercés par leurs chimères. Et plus les larmes coulent, s’unissant en ruisseau de ruisseaux en torrents, de torrents en rivières, que bientôt de grands fleuves lèveront dans la mer, Une vague haute de colère, d’espoir ou de chaos.
Plus les mensonges s’étalent pour des profits juteux, couvrant les marées noires de belles images vertes, les montagnes de plastique d’une grande forêt de vœux, les sols empoisonnés sous des études expertes. Plus les feux brûleront sur tous les continents pour remplir nos frigos de poulets surgelés plus les centrales thermiques, dans un grand smog géant étouffent des millions d’hommes, en toute impunité. Et plus les larmes coulent, s’unissant en ruisseau de ruisseaux en torrents, de torrents en rivières, que bientôt de grands fleuves lèveront dans la mer, Une vague haute de colère, d’espoir ou de chaos.
Plus les guerres se propagent pour piller les ressources, plongeant les pauvres gens dans une terreur profonde, qu’ils fuient tous dans l’exil s’échouant en bout de course, quand nous gardons nos portes, jaloux de notre monde. Et plus nous laissons faire, là ne voulant rien voir, tel des clients avides, aveugles sur leurs écrans, laissant les trusts truffer nos futurs de cauchemars demain, nous vendre l’eau, l’air et tous le vivant. Et plus les larmes coulent, s’unissant en ruisseau de ruisseaux en torrents, de torrents en rivières, que bientôt de grands fleuves lèveront dans la mer Une vague haute de colère, d’espoir ou de chaos.
Au creux de ma mémoire
Au creux de ma mémoire, il y a des mots bien cachés qui gardent le silence et font taire le papier, comme au fond d’un grenier des souvenirs amers, des photos endormies dans une malle en fer. Des pensées qui remontent un jour à la surface, en un torrent fébrile d’enfin quitter l’oubli, qui soudain tourbillonne et bouillonne en son lit, comme un cerf blessé sent la fin d’une chasse. Ces idées nous tourmentent tout au long de la vie. Elles s’animent soudain en mauvais sentiments. Dans un malin plaisir à nous faire du soucis, à transformer l’amour en un soleil couchant. Se réveillent nos blessures, nos histoires anciennes. Quand on reste tout seul sur le bord du chemin et que nos larmes coulent et tombent dans nos mains et glissent sur la feuille en un nouveau poème. De trop vieilles douleurs nous fouettent le sang aux joues. Elles nous brisent le cœur, notre gorge se noue. Notre corps en frémit dans les petits matins face aux cendres du feu, que le froid a éteint. Au creux de ma mémoire, il y a des mots bien cachés, des photos endormies, des souvenirs amers, que je range en rêvant dans mes tiroirs secrets que je garde en silence dans une malle en fer.